jeudi 7 octobre 2010

Germano, pour vous servir...!


Bonjour !
Aujourd'hui c'est moi, Germano Alehn, qui vous salue bien bas !
Bouah ha ha ha ha ha...

Afin de me présenter, voici deux petits textes me décrivant...





Coule le sang, le rouge sang,

Celui si beau, si doux, si amusant,

Coule le sang, le rouge sang,

Celui d’homme, de femme et d’enfant,

Coule le sang, le rouge sang,

Celui qui tache mes vêtements,

Coule le sang, le rouge sang,

Celui de ces pauvres innocents,

Coule le sang, le rouge sang,

Celui qui gicle abondamment,

Coule le sang, le rouge sang,

Celui que j’aime tant et tellement,

Coule le sang, le rouge sang,

Allons, ne nous arrêtons pas en chemin

Qui sera le prochain ?






C’était une jolie petite fille du nom de Suzie. Elle avait passé ses vacances chez ses grands parents et avec son oncle, dans le petit village de Vurlan et rentrait chez elle, à la capitale, avec ses parents pour une nouvelle rentrée, toujours accompagnée de son oncle Gilles qui s’occupait toujours d’elle lorsque le travail de ses parents les empêchait de passer du temps avec leur fillette. Le trajet était très court, à peine quelques kilomètres, entre le petit village de cinq cent habitants et l’immense ville.

Dans la calèche, les conversations battaient leur plein.

- Papa, maman, vous connaissez Gégé ?

Les parents s’étaient regardés avec un air amusés et avait hoché négativement la tête.

- Ah bon ? Pourtant, tout le monde le connaît chez papi et mamie ! C’est un ami de tout les gens !

- Et qui est-ce ? demanda la mère à l’oncle.

- Un des rares jeunes de Vurlan, répondit ce dernier. Germano Alehn, c’est, son nom. C’est un garçon très gentil, serviable… d’autant plus étonnant vu les malheurs qui l’ont accablé ! Mais c’est bien le seul enfant abandonné du coin à ne pas avoir mal tourné.

- Il est très gentil, répéta Suzie. Il aide tout le monde ! Et il travaille beaucoup !

La conversation se perdit peu à peu dans des sujets moindres, tandis que la calèche atteignait sa destination…

Déjà, le jeune homme avait déserté les pensées de ces gens.


Dans une maison quelconque de Vurlan, une jeune étudiante rendait visite à son fiancé. Elle s’appelait Anaïs, elle avait vingt ans passés, et elle vivait à Sipic, la capitale du Kycifraut, depuis bientôt trois ans. Son fiancé, Léon, était resté vivre dans leur village natale et la jeune fille allait le voir aussi souvent que possible.

Ce soir là, ils attendaient tranquillement leur pizza en faisant ce que font des amoureux qui ne se sont pas vus depuis trop longtemps. Il fallait profiter du bon temps, avant qu’Anaïs ne reparte pour une durée indéterminée.

C’est alors qu’on sonna.

Le petit couple eut un moment d’égarement, puis Léon alla ouvrir alors que sa fiancée réajustait son haut. Mais ce n’était que le livreur de pizza.

Le visage du jeune homme s’éclaira d’un large sourire alors qu’il appelait son amie.

- Hé, Ana’, vient voir qui est là !

Curieuse, elle le rejoint, mais elle ne vit qu’un homme à peine plus jeune qu’elle, pâle de peau, avec de beau yeux noirs nuit et des cheveux ébène dont une mèche s’obstinait à masquer son œil gauche avant qu’il ne la repousse.

- Qui est ce ? questionna t’elle.

L’inconnu lui adressa un joli sourire mais ne répondit pas. Léon se chargea des présentations.

- C’est Gégé. Un peu la vedette du coin, tu vois. Notre star, ajouta t’il avec humour.

- C’est vrai ? Mais ce n’est qu’un livreur !

Le ton dédaigneux, presque méprisant, d’Anaïs ne parvint pas à atténuer le sourire du dénommé Gégé, et une fois encore il garda le silence.

- Alàlà, soupira Léon, les gens des villes !

Il rit puis continua.

- C’est pas qu’un livreur, il fait plein d’autres choses. Il a dût faire tout les jobs possibles de faire au village, parfois plusieurs en même temps. Et puis, il est connu aussi pour sa gentillesse. Tu sais, ici, les enfants abandonnés finissent souvent en bandits…

La jeune fille haussa les épaules et retourna au salon. Léon offrit un sourire gêné à son cadet.

- Je suis désolée, elle est un peu… irritable.

- Ce n’est rien, répondit Gégé d’une voix trop douce pour être naturelle.

Léon paya la pizza puis salua le livreur avant de rentrer à son tour. Il reprit ses activités avec sa fiancée.

Déjà, Gégé était sortit de ses pensées…


C’était un bel après midi ensoleillé. Le sombre cortège défilait dans les petites rues de Vurlan, en route vers la dernière demeure de Madame Guéni. Le clocher de l’église s’élançait vers le ciel bleu limpide, mais le cœur de la foule était voilé. Chacun leur tour, les proches déposaient une fleur dans le cercueil de la vieille femme.

Ce fut lorsque la dernière fleur fut placée qu’un jeune homme entra dans l’église. Des cheveux et des yeux noirs ébène pour une peau pâle, il portait un gros bouquet de roses blanches. Sans un regard pour tous ces gens qui le fixaient avec des larmes plein les yeux, il alla déposer son bien auprès de la défunte. Il murmura une prière puis prit place auprès de ses confrères.

Plus tard, ces mêmes personnes étaient réunis autour d’un banquet improvisé. L’heure n’était pas vraiment à la joie, mais on se remontait le moral les uns les autres.

Un vieil homme s’approcha du brun au bouquet.

- C’est bien gentil à toi d’avoir rendu une dernière visite à Mylène, Germano, chuchota t’il de sa voix quasi-inaudible.

Le garçon eut un sourire triste.

- C’est la moindre des choses, Monsieur Farged. Madame Guéni était une femme admirable et elle m’a beaucoup aidé alors que je m’enfonçais dans la misère. Il fallait que je la remercie une toute dernière fois…

Le vieil homme tapota l’épaule du jeune en hochant la tête.

- Tu es un bon p’tit gars. On en fait plus des comme toi de nos jours. Garde toi des chemins sombres.

Puis il se désinteressa de Germano, le faisant bientôt disparaître de ses pensées.


La jeune institutrice sourit tendrement devant l’ardeur que mettaient les enfants à décorer la salle. La fête de l’école avait lieu le lendemain et ils avaient réussit in extremis à reserver la petite salle des fêtes du village. Bien que l’on soit un jour férié, tous les enfants étaient venus pour aider à décorer et finir les préparatifs. Et il n’y avait pas qu’eux.

Un adolescent brun à la peau pâle malgré le soleil éclatant qui enflammait Vurlan depuis un mois s’était joint à eux. Son regard sombre dégageait une certaine mélancolie, mais il n’en était pas moins une sorte de joyeux grand frère pour les enfants.

Mademoiselle Sarah Lacourt, l’institutrice, avait tenté de lui offrir un petit quelque chose pour le remercier, mais il avait refusé poliment.

- C‘est un plaisir pour moi de rendre service, et puis, si cela rend ces enfants heureux, cela me suffit.

La jeune femme n’en avait pas cru ses oreilles. Ce genre de discours, on ne l’entendait que dans les films ou les romans. Alors il existait vraiment des personnes gentilles à ce point… C‘était étonnant.

Avec l’aide utile du jeune homme, les décorations furent vite installées, et le lendemain, tout était prêt.

La fête battait son plein, et Sarah se prit à chercher du regard le bienfaiteur de la veille. Malheureusement, il n’apparut pas, et la jeune enseignante dut l’effacer de ses pensées afin de mieux accueillir les parents d’élèves.


Le soleil battait son plein, et le vampire Yo’rao décida de s’arrèter au bar du village de Vurlan. Il n’aimait pas du tout la chaleur, qui le fatigait inutilement, contrairement à son jeune élève elfe qui paraissait de fort bonne humeur.

La route jusqu’à la capitale était moindre, mais le vampire avait dit qu’ils s’arrètaient, et il ne comptait pas changer d’avis. Surtout, ils se rendaient à la capitale pour rendre visite à un ami elfe de l’élève, et Yo’rao n’avait pas spécialement envie d’y arriver rapidement.

Ils prirent place à la terrasse du bar, à la demande du jeune apprentit, ce qui n’arrangea pas l’humeur du Maître qui aurait préféré la fraicheur de l’intérieur.

Un jeune serveur aux cheveux d’ébène et à la peau pâle vint prendre leur commande. Alors que son élève répondait amicalement à l’inconnu, le vampire sentit comme quelque chose d’anormal chez la personne qui lui faisait face. Une sensation fugace, l’espace d’un soupir, mais il y avait bien longtemps que Yo’rao avait cessé de croire aux hasards. Néanmoins, il ne fit rien.

Une fois qu’il eut bien bu et payé, il repartit vers Sipic.

L’inévitable confrontation avec l’ami de son apprentit approchait, et le vampire commença déjà à faire le plein de calme et de sans-froid afin d’éviter si possible d’en venir aux armes.

Déjà, l’étrange garçon avait quitté ses pensées.


Le palais était en ébullition. Louisa Narrdy, journaliste au « Magic People », le journal du palais, était débordée. Les nouvelles croulaient et son bureau avait disparu sous des centaines de témoignages, d’informations, de photos, tout tournant autour du même sujet.

Le premier meurtre jamais produit dans l’enceinte même du palais.

La jeune vicitme, une certaine Suzie Orinatre, à peine âgée de sept ans, avait été retrouvée morte près du refectoire commun n°4. Le crime semblait avoir été commis de façon « brouillon » et à l’aide d’une arme blanche, le corps ayant été découvert horriblement charcuté, presque méconnaissable.

Le cas ne s’était jamais produit auparavant et un vent de panique avait soufflé sur la capitale. L’Elu, Mike Loruinta, hors de lui, avait ordonné aux meilleurs détectives des Trois Races de retrouvé le sanguinaire coupable de cet acte abominable.

Louisa, elle, était soucieuse. Quelque chose dans sa conscience lui criait que ce scoop n’était que le premier d’une longue et morbide série.

Et, pour la première fois de sa vie, elle aurait préféré se tromper.


Hyppolyte Farged marchait d’un bon pas vers le palais, malgré son grand âge. Son fils et ses petits enfants y résidaient, comme tous les gens travaillant auprès de l’Elu, et, après une longue journée de route, il était heureux d’enfin pouvoir frapper à leur porte.

L’heure tardive n’inquiètait pas le vieil homme, et il n’avait pas entendu parler de ces deux meurtres qui avaient pourtant tant fait parler d’eux.

Une petite fille, Suzie Orinatre, 7 ans, suivie, sept jours plus tard, par une jeune femme, Anaïs Mégan, 21 ans. Sans que l’on sache ce qui avait motivé ces cruels assassinats.

Le vieil homme pénétra dans le palais. L’endroit était toujours bien peuplé, malgré le soleil qui s’était couché depuis plusieurs heures déjà. Une fois encore, Hyppolyte s’émerveilla de la finesse de l’architecture de cet immense bâtiment. Un chef d’œuvre que l’on devait à leur jeune prodige d’Elu.

Il continua son chemin jusqu’à se rendre compte qu’il ne savait pas du tout où se trouvaient les appartements des employés. Cela fut bien embêtant, sans compter que le sombre couloir où il se trouvait semblait bien désert.

Bruit de pas derrière le vieil homme.

L’éclat de la faible lumière sur le métal poussa l’homme à se retourner. Un frêle cri d’horreur s’échappa de sa gorge avant qu’il ne reconnaisse la personne qui lui faisait face.

- Tu es bien la dernière personne que j’eus espéré croiser ici, souffla le vieil homme, rassuré.

Il se moqua intérieurement de la frayeur qu’il avait eue lorsqu’il remarqua l’objet que tenait la personnage qui lui faisait face.

- Dis don’, p’tit gars, qu’est ce que tu fabriques avec ce…

L’affreuse douleur causée par la lame s’enfonçant dans la chair lui coupa la parole à jamais.


Dans un appartement quelconque du palais, deux jeunes enfants et leur père attendirent en vain jusqu’au matin que leur grand-père frappât à leur porte.

- Réveille toi, Alexandre, c’est la rentrée !

Le petit garçon se leva en toute hâte et s’habilla en quatrième vitesse avant de dévaler l’escalier de sa maison.

- Je suis prêt, maman !

La mère sourit devant l’enthousiasme de son fils de se rendre à l’école.

- Tu dois prendre un bon petit-déjeuner, d’abord ! Qu’est ce qui te rend donc si impatient ?

Le garçonnet s’assit à table et entama avec entrain une tartine généreusement beurrée. Il prit soin de mastiquer longuement avant d’avaler, puis de répondre.

- Cette année aussi j’ai mad’moiselle Sarah ! Elle était partie en vacances à Sipic cet été et donc on l’a pas vu en ville !

En effet, Vurlan étant une petite ville, la probabilité de rencontrer sa maîtresse aurait été forte si celle-ci n’était pas partie durant toute la période des vacances. Alexandre faisait partie de ces petits garçons amoureux de leur institutrice, et l’idée de passer une nouvelle année avec elle le réjouissait fortement.

Il finit rapidement son petit-déjeuner, se faisant réprimander par sa mère, qui lui conseilla de manger moins vite pour ne pas s’étouffer. Enfin totalement prêt, il saisit son cartable et prit le chemin de l’école. Aujourd’hui en deuxième année de la petite école, il avait obtenu la permission de se rendre à l’école tout seul car elle n’était qu’au bout de la rue et qu’il était accompagné de tous ses petits amis.

Le soleil était radieux ce matin-là, et c’est joyeusement que la gaie petite troupe d’enfant se dirigea vers l’école.

A 8 ans, comment se douter que les premiers mots que vous entendrez en arrivant en classe seront : « Votre professeur est décédée dans le courant de la semaine derrière, j’assurerai donc son remplacement cette année. » ?

Et c’est en larme que la « gaie » petite troupe fut renvoyée chez elle pour une journée de vacances en plus, une journée de vacances pour se remettre du choc de la nouvelle.

L’incompréhension frappa le petit village de Vurlan. Comment pouvait-on oser mettre ainsi de jeunes enfants face à la mort ? Ne pouvait-on pas inventer une mutation pour les épargner ?

« Notre monde n’est pas beau, aussi masquer la vérité aux enfants n’est qu’un moyen de les faire souffrir encore plus lorsqu’il seront confrontés à la dure réalitée ». Ce fut l’excuse que donna le nouvel instituteur aux parents indignés de ce manque de délicatesse. Cet homme était bien loin de la douce et aimable Sarah Lacourt.

Mais la douce et aimable Sarah Lacourt avait été assassinée.


Yo’rao Nen’reco errait dans les couloirs du palais de Sipic, énervé au possible. Cette soit disant « réunion » prenait des heures, et il soupçonnait là une lâche tentative de son frère adoptif de lui faire faux-bond.

Il ne lui avait pourtant pas demandé la Lune lorsqu’il était allé le voir pour qu’ils aillent tout deux rendre visite à leur sœur aînée infirme. Pour une fois que Yo’rao s’était présenté à Jonian sans mauvaise intention, il fallait que ce dernier, se sentant toujours aussi coupable de la mauvaise condition de leur sœur, trouve un moyen de s’enfuir. Et le vampire, qui s’était forcé à faire profil bas, était furieux de s’être ridiculisé ainsi pour qu’au final, Jonian s’enferme dans une salle avec l’Elu et quelques autres abrutis du Conseil pour de longues heures.

Sans compter son élève, Cynt Merecyan, dont il avait réussit à se débarasser pour une durée déterminée, qui allait surement revenir exactement à la seconde indiquée, comme toujours. Il fallait qu’il soit de retour à cet instant pour éviter que le jeune elfe mette la ville à feu et àsang pour le retrouver, mais si ce crétin de Jonian continuait à tergiverser, ça allait être la course pour respecter son planning.

Profondément irrité, Yo’rao décida de s’isoler de la population, de peur de finir par s’attaquer à de pauvres innocents, par dépit. Il ne l’avait déjà fait que trop de fois.

Il s’engagea dans de sombre couloir, se délectant des ténèbres qui envahissaient cette partie du palais. Beaucoup plus à son goût que ces couloirs trop décorés, peuplés et lumineux.

Rien de tel qu’un peu de calme pour évacuer de ses pensées son frère trop lâche et son élève trop ponctuel.

Un calme de courte durée.

Les sens surdéveloppés du vampire perçurent un son incongru dans cet endroit désert. Des pas.

Yo’rao se retourna vivement, le temps de voir la lame rectangulaire fondre sur lui à une vitesse hallucinante. Il ne l’esquiva que par pur reflexe, et malgré tout, fut lacéré d’un long trait de feu sur la joue.

Cela déchaîna chez lui une haine monstre envers celui qui avait osé se moquer de lui en le marquant de façon si ostentatoire. Et cette personne, il la reconnue.

- Toi, siffla le vampire, hors de lui, je me disais bien qu’il y avait quelque chose d’étrange chez toi… ! Je vais te buter !

Sa menace fut saluée d’un rire sarcastique et légèrement fou, un rire terrifiant qui n’impressionna pourtant pas Yo’rao. Pas plus que le sang tachant les vêtements blancs de son adversaire ni la lame ressemblant à un couteau de boucher qu’il tenait fermement dans la main gauche.

L’être s’approcha du vampire d’une démarche titubante et se jeta sur lui en brandissant son arme. Cette fois, Yo’rao était prêt, il évita sans peine l’attaque maladroite et riposta.

Tenta de riposter.

Son adversaire esquiva sans peine la contre-attaque pourtant calcuée au millimètre près. Cela eut pour effet de faire enfler la colère du vampire.

Une longue lutte s’engagea entre ces deux étranges personnages, au bout de laquelle aucun ne sortit vainqueur. Tout deux surpris de la vaillance du rival, ils devinèrent au même instant qu’aucun ne surpassait l’autre à leur niveau actuel. Bien que le vampire n’y ait pas mis toute sa force, ayant préféré se battre à mains nues pour ce combat, il avait été hors de question pour lui qu’il utilise sa Magie ou son sabre pour en finir avec cet être gênant.

- Je propose que l’on en reste là, énonça t’il après un rapide coup d’œil à sa montre.

Le second combattant répondit par un petit rire ironique et disparut dans l’ombre.

Yo’rao se rendit alors à la salle de réunion pour y trouver Jonian qui semblait l’attendre et qui lui reprocha son retard. Le vampire s’indigna, et, comme à leur habitudes, ils se chamaillèrent jusqu’à l’hôpital où se trouvait leur sœur aînée. La vampire poussa la porte de la chambre de Shy’ra.

L’être qu’il avait combattu s’était alors déjà dissipé de son esprit…


Dans les couloirs du palais erre un être obscur. Il progesse lentement de sa démarche titubante, balançant doucement ses bras aubout d’un desquels brille une lame rectangulaire. Ses cheveux d’ébène masquent son visage à la peau claire et un sourire fou étire ses lèvres.

Une de ses proies s’est enfuie.

Ce n’est pas bien grave.

Il y en a tellement d’autres.

Qui sera le prochain ?

3 commentaires:

  1. Raah !
    J'adore, j'aime, j'adhère !
    Tu as une façon d'écrire, juste extraordinaire.. Chaque fois que je te lis, c'est comme si tes textes m'emportaient ailleurs...

    Hum, voilà.
    :)
    HappyPhantom.

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  2. Cher Gégé. Ce n'est pas à regret que je ne fais que lire vos textes et que je ne peux vous rencontrer. Même si je vous dis que ces textes sont très biens (oui oui, le second je le connaissais plutôt deux fois qu'une) ce n'est pas pour vous amadouer, ou pour vous encourager à me laisser la vie sauve. Parce que je dois vous comprendre, se faire passer sous le nez deux fois l'occasion de tuer une fille faible comme je le suis, ça doit être pas mal vexant. Et je m'en excuse, même si ce n'est pas des plus sincères. Mais comprenez moi, je suis encore trop jeune pour mourir. M'enfin, j'ai des gens sur qui comptez !
    Tout ça pour vous dire que ces textes, (surtout la petite "chanson" voir "poème" que je ne connaissais pas) vous correspondent parfaitement ! En même temps, vous le saviez déjà ! Etant donné que c'est vous qui les avez écrits !
    Bref ! Je continuerais de lire vos textes, et pour les autographes, je crois que je ferais sans, à part si vous me les envoyez par la poste et que vous n'êtes pas le facteur attitré ce jour là !

    Au revoir ! \o/

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  3. Gwen et la bande ! >> Chère demoiselle, permettez moi de vous remerciez. Je n'hésiterais pas à faire passer mes autographes par la poste. En attendant, il se peut qu'il y ait une raison pour que vous soyez toujours vivante et n'allez pas insulter mon talent de psychopathe.
    Amicalement, Gégé.

    HappyPhantom >> Merci beaucoup pour ces compliments qui font chaud au coeur ! C'est ce qui me (nous !) permet de continuer ! Merci de ton soutien !
    M.E.L'

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